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Parcours musique

En 2009, Jean-Yves reprend les concerts avec un répertoire entièrement renouvelé. En solo, après des années d'absence, il retrouve immédiatement le contact chaleureux qui a toujours été sa marque. L'accueil du public est magnifique !
Retour sur un itinéraire passionné...

Chante d'abord en famille. Se révèle très tôt bon improvisateur.

Premiers concerts au théâtre d'Albi : Les Frères Jacques et The Golden Gate Quartet. Emerveillement absolu ! Tout ce qui va caractériser son univers musical et poétique est déjà là : arrangements vocaux, mise en scène, humour, rythme, poésie...

   Plus tard, devient à moitié maboule en écoutant "Tutti Frutti" de Little Richard et déclare : « Quand je serai grand, je serai chanteur à l'Olympia ! » Même réaction euphorique par la suite avec les Beatles, les Rolling Stones, Brian Wilson, Eric Clapton, Jimi Hendrix... et le rock et le blues en général.

Premiers poèmes à 10 ans, première guitare à 14, premières chansons à 17. Se produit en public avec ses propres chansons dans des soirées poésie.

Passionné par l'image et la photo, fait l'école de Cinéma Louis Lumière, rue de Vaugirard à Paris. Prend aussi des cours d'harmonie, de chant, de théâtre... Développe son style d'écriture très visuel, construisant ses chansons comme des scénarios.

S'enthousiasme pour le folk avec Bob Dylan, Peter, Paul and Mary, Simon and Garfunkel, Crosby, Stills and Nash... Joue dans les soirées folks du Centre Américain et de Censier, dans les cabarets du Quartier Latin, puis sur toutes les scènes possibles : MJC, cafés-théâtres, festivals... Il se produit 55 fois en un an, à Paris et en province. Décide d'en faire son métier.

 

Ecrit la musique et les chansons du "Meneur de Loups", grande fresque populaire de Bernard Sabot, créée au Festival de Fresselines. L'événement est couvert par Jean-Claude Bringuier et Hubert Knapp pour France 3.

Se lie d'amitié avec Dick Annegarn, Gilbert Lafaille, Jean-Yves Lacombe, Jean-Claude Asselin, Pierre Bensusan, Bill Deraime, Orchidée, les frères Marcœur... Sur son 2e album, "Polymorphose", Dick Annegarn l'invite à enregistrer en duo avec lui la chanson "Adieu princesse". Deux guitares et deux voix, comme à la maison.

 

 

Autre rencontre musicale forte avec son frère Patrick, qui l'accompagne pendant quelques temps. Jouent ensemble sur un album collectif enregistré au Nouveau Carré, à Paris, "Jam au Carré", en compagnie de Gilbert Lafaille, Bratsch, Croquignol String Band et d'autres groupes folks.

Fait la connaissance de Jacques Gandon et François Bourles, avec qui il va tourner pendant dix ans. Tous les trois travaillent comme un groupe, arrangeant les morceaux ensemble. Jacques et François jouent, chantent et participent aux intermèdes ou aux sketches qu'il écrit.

Chante dans les chœurs de Léo Ferré, au Palais des Congrès, où celui-ci dirige et chante "La Chanson du Mal Aimé" de Guillaume Apollinaire.

Les producteurs de l'émission "La Chanson", sur France-Musique, Jacques Erwan et Marc Legras, proposent à quatre chanteurs de présenter l'émission pendant une semaine. Il est choisi avec Roger Siffer, Toto Bissainthe et Léo Ferré.

Repéré par Philips au Nouveau Carré, signe un contrat de 7 ans avec la maison de disque qui le confie à Philippe Lerichomme, producteur de Gainsbourg. Enregistre des maquettes avec ses musiciens, puis 2 titres en studio, dont "Ça va, ça va", pour faire un 45t. Le service commercial "adore" la chanson et veut qu'il la réenregistre avec des "pointures". Il refuse. Rupture de contrat.

 

 

 

Tourne le dos aux maisons de disques et se consacre à la scène. Se produit avec ses musiciens en France, mais aussi en Suisse, Belgique, Hollande, Angleterre... Joue en première partie de Claude Nougaro, François Béranger, Gilbert Lafaille, Dick Annegarn, Graeme Allwright, Paco Ibáñez...

Compose et arrange la musique d'un film documentaire réalisé par Lucien Patry pour FR3, "La Dernière Moisson", qu'il enregistre au Studio du Chemin Vert avec Daniel Bujon, futur producteur de Youssou N'Dour.

 

Décide de produire son album avec Daniel Bujon. Toujours avec Jacques et François, et plein d'autres musiciens, dont certains familiers des studios, comme Serge Perathoner, Basile Leroux, David Rose, François Laizeau, Laurent Cokelaere, Pierre Vermeire, Luc Plouton, Michel Gaucher... Avec aussi l'aide de ses amis artistes, graphistes, photographes, musiciens : Patrick Joanny, Hélène Barthèlemy, Hugo Harrang, Gregor Michas, Daniel Gueullet, Gilbert Lafaille, Pat Singéry, Orchidée...

L'album, "Jean-Yves Joanny", sort en juin 1980, distribué par Musidisc Europe. La presse en parle, le vent est en poupe. Accélération des tournées, à 3 ou 5 musiciens, avec Christophe Lassiat et Jacques Berthe aux manettes son et lumière.

Remporte plusieurs fois les "Découvertes TF1" présentées par Jean-Louis Foulquier. Nombreuses émissions sur les jeunes radios libres et sur Radio France : France Inter (José Artur, Jean-Louis Foulquier, Franz Priolet, Maryse Friboulet, Jean-François Kahn), France Musique (Marc Legras, Jacques Erwan), France Culture (Eve Grilliquez), et aussi RFO, RFI et les stations régionales France 3, tout au long de ses tournées... FIP diffuse régulièrement plusieurs titres de son album.

A la demande de son producteur Philippe Langlois, écrit deux chansons devant coller à l’univers d’une petite fille, "Papa joue les méchants" et "Démodée". Elles seront enregistrées par Janou, 9 ans, et un 45t sort chez Pathé Marconi. Expérience inhabituelle et passionnante pour ce fou d’écriture.

Tente diverses collaborations, la plus riche étant celle qu’il développe avec son pianiste et ami Dominique Gastrein, avec lequel il écrit et arrange plusieurs chansons, pour lui et pour d’autres artistes, Bernard Menez, Catherine Villiers, Mikou Papineau (ex Orchidée)... Il s’investit tellement dans ses "commandes" qu’il lui arrive souvent de les reprendre sur scène pour le plaisir.

En avril 1980, est programmé au Printemps de Bourges, au grand théâtre, en première partie de Francis Lemarque et de Mouloudji. Joue au Festival d’Antibes en septembre.

Devient un invité régulier des scènes de cafés-théâtres qui bougent en France, les lieux connus pour être vivants et actifs. Parmi eux, le Centre Georges Brassens à Nanterre, la MJC de Levallois-Perret, le Kiosque à Choisy le Roi, la Prune à Calais, le Mazouing à Angoulême, la Calèche à Quimper, la Puce à l’Oreille à Figeac, les Saints-Pères à La Rochelle, la Colombe à Saint-Etienne...

S’installe à Paris à plusieurs reprises pour créer ses nouveaux spectacles : six semaines à la Sou’Pap, dans le Marais ; un mois au Théâtre de l’Aire Libre, à Montparnasse ; deux semaines au Théâtre du Forum des Halles, avec cinq musiciens cette fois : Jacques Gandon, François Bourles, Dominique Gastrein et Franck Contaret.

Est invité par Henri Salvador dans son spectacle Porte de Pantin. Chante "Mon jour de chance" devant 6000 personnes, accompagné par son super big band (14 musiciens dont Maurice Vander, Eddy Louis, André Cecarelli...)

En 1986, après avoir donné près de 500 concerts, décide de faire une pause pour réfléchir à son métier d’auteur et d’artiste. Année sabbatique qui va durer plus que prévu. Le cinéma le rattrape et lui offre des aventures qui ne se refusent pas. Production, tournages, voyages.

En 1991, Thalassa l’envoie à San Diego pour préparer l’America’s Cup 1992. Découvre enfin par lui-même l’Amérique et ses musiques, et surtout l’esprit qui les anime profondément. Plus New York et l’amour. C’est un nouveau départ. Va vivre entre Paris et New York pendant dix ans.

Retrouve son ami David Rose à Lewisburg et fait des maquettes avec lui. Se lie d’amitié avec des musiciens newyorkais, dont Mike Mok, formidable chanteur guitariste de rockabilly, David Lawrence, musicien, ingénieur du son et producteur, Mark Holen, jazzman et compositeur, Chris Brandon, écrivain et songwriter, la "néo soprano" Nicole Renaud, le guitariste Didier Carmier, Joe Ganci, chef d’orchestre... Il retirera de ces amitiés profondes une nouvelle énergie créatrice et un nouveau regard sur la musique.

Mike Mok arrive un jour chez lui en lui disant : « Je t’ai inscrit au Ludlow Street Cafe, tu joues dans 3 mois ». Adrénaline ! Il reprend son stylo et sa guitare, écrit de nouvelles chansons et se met à jouer régulièrement dans les clubs de l’East Village, plus quelques soirées sur la Côte Est.

En 1998, débute la production d’un nouvel album avec David Lawrence, au Zabriskie Studio, puis au Musegarden Studio, sur la 30e rue : "D’un coup d’aile". Là encore, du beau monde : David Lawrence lui-même, Mark Egan (ex Pat Metheny Group), François Moutin (Moutin Reunion Quartet), Kurt Weiss (Ray Charles Big Band), Joe Ganci, Stéphane Houel, Steve Schneider, Adam Levy, Mark Ambrosino.

En 2005, après quelques années dédiées entièrement à la production de films, plusieurs amis lui demandent des chansons, dont le pianiste Bob Boisadan pour son groupe Lisa Bobenko. Nouvelle période d’écriture, qui ne s’arrête plus.

En 2006, organise à Marseille, où il vit désormais, un concert pour Mike Mok and the Em Tones, en tournée en Europe. Superbe concert, compagnonnage retrouvé, émulation... Jean-Yves propose à Mike de lui écrire une chanson en anglais pour son prochain album. Il en écrit quatre : "Mister Man", "A new pair of wings", "Heading down the highway" et "I’m great".

L’expérience est si passionnante qu’il en écrit d’autres pour lui et se lance dans l’adaptation anglaise de l’album enregistré à New York. Se consacre de plus en plus à la composition de pièces polyphoniques dont il enregistre lui-même toutes les voix ("Nous sommes tous les deux si timides").

Fin 2007, rejoint le groupe vocal masculin Vocal Oaï Note avec lequel il donne une trentaine de concerts. Ecrit des arrangements pour le groupe, dont une polyphonie à 6 voix sur un morceau de Jackson de Pandeiro, immense succès brésilien des années 50 : "Chiclete com banana". Le plaisir de chanter avec Vocal Oaï Note le décide à reprendre la scène avec ses chansons.